Je suis / j’ai été victime de violences sexistes ou sexuelles​

Je suis ou j'ai été victime de violences sexistes ou sexuelles

Ce que vous devez savoir :

Vous êtes au bon endroit pour savoir quoi faire, nous allons vous accompagner.

Les violences sexuelles portent atteinte aux droits fondamentaux de la personne, notamment à son intégrité physique et psychologique.
Elles sont l’expression de la volonté de pouvoir de l’auteur qui veut assujettir la victime.

Le responsable de l’agression sexuelle est l’auteur quelles que soient les circonstances de la violence sexuelle.

Tout acte sexuel (attouchements, caresses, pénétration…) commis avec violence, contrainte, menace ou surprise est interdite par la loi et sanctionnée pénalement.

La contrainte suppose l’existence de pressions physiques ou morales. La menace peut être le fait pour l’auteur d’annoncer des représailles en cas de refus de la victime. Il y a recours à la surprise lorsque par exemple la victime était inconsciente ou en état d’alcoolémie.

Source : https://stop-violences-femmes.gouv.fr/ce-que-dit-la-loi-332.html

L’université à l’obligation au regard de la loi d’accompagner les victimes, d’agir contre les violences sexistes et sexuelles, et de créer un environnement positif pour s’épanouir sereinement dans sa vie étudiante.

Les professionnel.les de santé de l’Université sont formées à l’accueil et à la prise en charge des étudiant-es victimes de violences sexistes et sexuelles.  (accès à la circulaire)

Vous pouvez prendre rendez-vous sur internet avec un médecin qui vous accueillera dans un cadre sécurisé, confidentiel, bienveillant et inclusif. 

Ne restez pas seul·e, parlez-en !

Ce que vous pouvez faire

Si vous venez d’être victime d’une violence, contactez le 17 (Police Secours) ou le 15 (SAMU – Aide médicale)
Numéro 39 19 - violences faites aux femmes
Violences faites aux femmes. (De 9h à 22h du lundi au vendredi et 9h à 18h les autres jours)

Si la violence vient d’avoir lieu, le dépôt de plainte permet une action directe. Elle se passe en 2 étapes : 

1. Aller dans un commissariat ou gendarmerie

Déplacez-vous dans la gendarmerie ou le commissariat de votre choix pour déposer plainte. 

https://www.interieur.gouv.fr/Contact/Contacter-une-brigade-de-gendarmerie-ou-un-commissariat-de-police
Accès la carte dynamique pour localiser un poste de police

2. Consulter par une visite au service de médecine légale

Cette dernière étape se fait à l’hôpital Edouard Herriot. Le personne de santé rédige un certificat médical descriptif des lésions physiques et/ou psychologiques présentées et fixe la durée de l’Incapacité Totale de Travail (I.T.T).

Par ailleurs, des prélèvements pourront être réalisés en vue de l’expertise judiciaire.

L’hopîtal Edouart Herriot est positionné à l’arrêt de métro/bus « Grange Blanche »

Une consultation en victimologie pourra vous être également proposée afin de dépister l’état de stress post traumatique. Centre Régional du Psychotraumatisme Auvergne Rhône-Alpes Tél : 04 72 11 63 96

Après ces 2 étapes, d’autres structures peuvent prendre le relais selon votre besoin : association, médecin, psychologue…

Psychologue, médecin, psychiatre sont formés aux situations  de violences sexistes et sexuelles. Le personnel soignant se rendra disponible pour vous accompagner du mieux possible.
Pour prendre rendez-vous : https://univ-lyon1.contactsante.fr/RendezVous

En cas d’urgence, téléphonez au 04-27-46-57-57 . Une secrétaire médicale vous adresse le plus rapidement possible à notre équipe  (horaire habituelle : lundi au vendredi de 8h à 17h).

Le SSU est basé à l’ouest du campus Lyon-Tech la Doua

Les médecins pourront vous proposer un dépistage des IST et une contraception d’urgence.

Par ailleurs un accompagnement psychologique est proposé pour la prise en charge de l’état de stress post traumatique qu’il soit récent ou plus ancien.​

Le formulaire de signalement est particulièrement adapté si les violences ont lieu au sein de l’Université, par exemple :

  • pendant les cours ou examen, salle de cours, travaux pratiques…
  • dans des soirées festives
  • sur les campus : espace collectifs (cafétéria, bibliothèques, bureaux, terrains sportifs…)
  • dont l’auteur·e est une personne de l’université : étudiant·e, personnel, enseignant·e…
 

Pour les étudiant·e·s en stage hospitalier (médecine, maïeutique…) :  Si les violences ont lieu pendant le stage hospitalier, le CEPIM (Centre de Prévention et d’Intervention contre le Harcèlement, le sexisme, et la Maltraitance des étudiant·e·s de second cycle et les internes) est également une ressource à contacter.
Pour d’autres ressources, consultez les numéros d’urgence des HCL

Des associations sur Lyon et alentours accompagnent, écoutent et vous aident pour vos démarches juridiques, par exemple : http://www.viffil.com/?page_id=57

D’autres associations sont aussi proposées sur le site  : https://stop-violences-femmes.gouv.fr/-les-associations-pres-de-chez-vous-.html?dep=69